Julie St-Laurent

Julie St-Laurent

Julie St-Laurent

Alumna, PhD (2018), French Language & Literature

“My first year had confirmed I had chosen the right program.”

I study the representations of the gendered body in contemporary French and Québécois poetry. Following undergraduate study in Québec and France, coming to the University of Toronto was an occasion for me to connect my interest in French studies with my interest in gender studies. Also, U of T offered me the chance to acquire much more teaching experience than at other schools I was considering. My work at U of T is made possible by funding from the FQRSC [Fonds de recherche Société et culture] and the SSHRC [Social Sciences and Humanities Research Council].

My supervisor, Barbara Havercoft [Department of French Language & Literature], pushes me to give the best I can as she gives me many opportunities to broaden my research experience in contemporary literature and feminist studies. My first year of PhD, full of seminars, had confirmed I had chosen the right program: I deepened my knowledge of postcolonial studies in relation to literature, where we try to connect voice (an actual person speaking) and text (a form with an aesthetic content).

There’s a human concern here that really pleases me: a lot of initiatives all around the campus give me opportunities to reflect on the form and deployment of social and cultural power. In this respect, I’m not sure I could have attended anywhere else in Canada a talk given by Judith Butler (2014), whose philosophical work is central to my research.

I was pleasantly surprised by the resources Robarts Library offered. The breadth of their collection makes this material aspect of my research way more enjoyable, as I can easily find key works on gender studies, rare poetry books, and works of critical theory in French. I always enjoy going to Robarts’ 13th floor, especially when I can settle down for a sunbath, and study in one of the apexes that gives a beautiful view of Toronto’s skyline.

In my experience outside of the classroom, Hart House has been very important. It’s a beautiful place with many programs and services but still without pretense. I enjoy relaxing or reading there while listening to students practicing expert-level pieces on the piano. I like working out in their Athletics Centre or going on a Hart House Farm outing.


​J’étudie les représentations du corps genré dans les poésies contemporaines québécoise et française. Entreprendre un doctorat à l’Université de Toronto, après des études littéraires de 1er et 2e cycles au Québec et en France, a été l’occasion pour moi d’allier mon intérêt pour les études françaises à mon intérêt pour les gender studies. De plus, U of T m’a offert la chance d’acquérir beaucoup plus d’expérience d’enseignement que j’aurais pu avoir dans les autres universités que j’ai considérées. Mon parcours à U of T est soutenu financièrement par le FRQSC et le CRSH.

Ma directrice, Barbara Havercroft, me permet d’offrir le meilleur de moi-même, parce qu’elle me donne plusieurs occasions d’approfondir mon expérience de recherche en littérature contemporaine et en études féministes. Ma première année de doctorat, remplie de séminaires, m’a confirmé que j’avais choisi le bon programme d’études : j’ai affiné ma connaissance des liens entre les études postcoloniales et la littérature, une relation dans laquelle il s’agit de concilier voix (celle d’une personne réelle) et texte (une forme avec un contenu esthétique). Il y a à U of T un souci humain qui me plaît beaucoup : plusieurs initiatives un peu partout sur le campus me donnent l’occasion de réfléchir sur le déploiement du pouvoir dans ses différentes formes sociales et culturelles. En ce sens, je ne suis pas certaine que j’aurais eu la chance d’assister ailleurs à une conférence donnée par Judith Butler (2014), dont l’œuvre philosophique est capitale pour mes recherches.

J’ai été agréablement surprise par les ressources offertes à la bibliothèque Robarts. La richesse de ses collections rend l’aspect matériel de mon travail beaucoup plus agréable, puisque je peux facilement y trouver autant d’ouvrages-clés en gender studies que de livres rares de poésie et d’écrits de théorie critique en français. J’aime toujours aller au 13e étage de Robarts, particulièrement quand j’ai le temps de m’y installer afin de profiter d’un bain de soleil dans un des espaces de travail en saillie qui donnent une superbe vue sur Toronto.

En dehors de mon expérience scolaire, Hart House est très importante. C’est un endroit magnifique qui offre beaucoup d’activités et de services, tout en restant sans prétention. J’adore lire ou me détendre dans les salons en écoutant des étudiants pratiquer au piano des pièces grandioses, faire du sport dans le Centre de conditionnement physique et aller en sortie à la ferme de Hart House.​